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Racca Vammerisse: Un souffle marin au Musée des Beaux-Arts de Nice...

  • Photo du rédacteur: Fabrice Roy
    Fabrice Roy
  • il y a 4 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Nice, 2 mai 2025 – La mer, la mémoire et la matière se sont donné rendez-vous sous les ors du musée Jules Chéret, à l’occasion du vernissage de l’exposition "Les Reliques de l’écume", signée Racca Vammerisse.

Les discours officiels. De gauche à droite Hélène Jacquart, Johanne Lindskog, Anthony Borré, Racca Vammerisse
De gauche à droite, Hélène Jacquart, Johanne Lindskog, Anthony Borré, Racca Vammerisse. © Fabrice Roy

Cet événement était d’autant plus attendu qu’il s’inscrit dans le cadre prestigieux de la Biennale des Arts et de l’Océan 2025 lancée par la Ville de Nice pour célébrer la dimension maritime de son patrimoine autant que de son imaginaire.


Les convives, accueillis dès 18h30, ont pu découvrir une scénographie d’une grande cohérence, où les formes hybrides, tantôt coquilles fossiles, tantôt créatures oubliées, peuplent l’espace tel un bestiaire silencieux échoué sur la grève du temps. Cette matière « érudite et viscérale », selon les mots de Johanne Lindskog, Directrice du Musée et commissaire de l’exposition avec Jeanne Pillon, témoigne de la puissance narrative d’une céramique contemporaine qui n’a rien d’anecdotique.

Johanne Lindskog, Anthony Borré et Racca Vammerisse
Johanne Lindskog, Anthony Borré, Racca Vammerisse. © Fabrice Roy

Anthony Borré, premier adjoint au Maire de Nice, a salué dans son intervention « la capacité des artistes d’aujourd’hui à nouer un dialogue sensible avec les grandes questions de notre époque . Et d’ajouter, en écho au projet de la Biennale : « Rien ne nous relie plus profondément que la mer. Elle est notre mémoire, notre frontière, mais aussi notre avenir. »

Racca Vammerisse commente une de ses œuvres
Racca Vammerisse commente une de ses œuvres dans la salle Van Loo. © Fabrice Roy

L’artiste, Racca Vammerisse, a livré quelques mots empreints d’humilité et d’humour discret, évoquant les fonds marins comme des bibliothèques englouties, où chaque forme conserve une mémoire : « Ce que nous appelons écume, ce sont peut-être les ruines d’un langage perdu. »

Mytilus Voracéphale
Mytulus Voracéphale. © Fabrice Roy

Son œuvre, profondément inspirée par les mythologies antiques et la biologie marine, emprunte autant au monde d’Homère qu’à celui de Darwin. Des faïences chamottées, modelées avec précision, cuisent sous des feux multiples avant de livrer des objets qui tiennent autant de la relique archéologique que du fragment de rêve. Ainsi Mytulus voracéphale – un titre délicieusement inventé – semble sortir tout droit d’un traité naturaliste d’un XVIIIe siècle alternatif.


Fabrice Roy et Johanne Lindskog
Fabrice Roy, président de la S.A.M.B.A.N. et Johanne Lindskog devant le vase offert par Racca Vammerisse © Julie Valladier

Racca Vammerisse a eu la grande gentillesse d'offrir une des ses œuvres à la Société des Amis du Musée des Beaux-Arts de Nice. Ce vase-boite à couvercle magnifique aux formes élancées comme des vagues aux reflets vert-bleuté constituera le gros lot de la tombola de la soirée de gala de la S.A.M.B.A.N. prévue en novembre prochain.



Cette exposition, visible jusqu’au 28 septembre 2025, constitue une halte poétique et salutaire dans une époque agitée. Elle s’adresse à tous les publics, amateurs d’art, marins imaginaires ou simples rêveurs de passage sur la Riviera.



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